A chaque instant voisin
De sable et de lumière
Etreignant nos silences
Nous murmurons nos pas…
Que nous faudrait-il craindre
Que nous n’ayons déjà ?
Autour
Toujours
Les horizons fuyants
Les éternels mirages
Les brûlures des temps
Et du bleu fond de l’âme
La solitude nue
Face aux cœurs asséchés …
Que nous faut-il attendre
Que nous n’ayons déjà ?
Dans l’infini silence
Le chant de son regard
Le souffle de l’instant
à l’aube qui bleuit
Plus loin … ?
Peut être …
Et pourtant si présent
Se taire
Encore un pas
Et puis encore un autre
Cheminer patiemment
Jusqu’au fin fond de l’âme